les méthodes de détection de faillite
Menu  
  Page d'accueil
  La faillite
  L'analyse traditionelle
  => I.Présentation
  => 1.point de vue des particuliers
  => 2.point de vue des entreprises
  => II.Les outils de l'analyse traditionnelle
  => *L'analyse par les ratios
  => a.Les ratios de structure
  => b.Les ratios d'effecience
  => c.Les ratios de rentabilité
  => d.les ratios de productivité :
  => II.Les modèles financiers d’évaluation du risque
  => III.Avantages et limites de l’approche classique
  L'analyse statistique
  Forum
  Contact
  Livre d'or
  espace administrateur
Aujourd'hui sont déjà 16 visiteurs (24 hits) Ici!
II.Les modèles financiers d’évaluation du risque

I.La méthode des séries chronologiques :

Une série chronologique met en regard les valeurs successives qu’a prises une variable au fil du temps. Par exemple, on peut examiner le montant des ventes ou des profils d’une société au cours des cinq dernières années. L’information que l’on peut tirer de ces données est de nature historique.

Comme l’historique se répète au moins partiellement, son étude peut nous permettre de prévoir l’avenir. La comparaison de l’évolution d’une variable avec les objectifs que s’étaient donnés les administrateurs facilite l’évaluation de leur performance. Enfin, on peut comparer le comportement d’une firme à celui de ses concurrents, de l’industrie à laquelle elle appartient et de l’ensemble de l’économie. Cette comparaison fournira à l’analyste quelques un des éléments sur lesquels il pourra asseoir son appréciation de l’habileté des gestionnaires et lui fourniront le point de départ d’une enquête plus approfondie.

Pour analyser une série chronologique, il faut en extraire les principales composantes. D’abord, il faut isoler la partie des fluctuations qui est purement aléatoire. Il existe des techniques statistiques qui permettent d’accomplir ce travail. Ensuite, il faut identifier les diverses sources de variation qui «expliquent » l’évolution de la série.

Cette tâche peut être complexe pour deux raisons :

-Les variables explicatives peuvent être multiples.

-Les séries économiques ont tendance à varier à l’unisson. Dans la mesure où toutes les séries varient simultanément, les outils de la statistique sont impuissants : ils ne peuvent l’expliquer l’une par l’autre.

L’analyste qui examine les états financiers successifs d’une entreprise devra tenir compte des trois éléments suivants :

 

a.    Les valeurs absolues d’une variable sont, pour des exercices financiers consécutifs, assez approchés et peuvent, par conséquent, paraître s’expliquer l’une par l’autre. Mais cela n’est qu’illusion arithmétique. Une explication valable ne portera pas sur les niveaux des valeurs mais sur leurs changements.

b.   L’interprétation de la série doit tenir compte des conditions économiques du moment.

Ainsi, une baisse du profil de 10% peut témoigner de l’habilité des gestionnaires, si les entreprises concurrentes ont connu des baisses de 20% et 30%. En d’autres mots, il faut reconnaître que les changements de la conjoncture économique échappent au contrôle des administrateurs. Si la situation financière d’une société est moins détériorée par une récession que celle de l’ensemble de son industrie, les gestionnaires financiers peuvent s’attribuer un succès relatif. (Notons que les entreprises ne sont pas également sensibles aux changements de conjecture).

c.    A fin d’obtenir la plus grande quantité possible d’information, l’analyste tente d’allonger la série chronologique sous étude. Mais, plus les observations sont anciennes moins elles sont pertinentes pour l’analyse de la situation présente. Plus l’intervalle qui les sépare s’allonge, moins elles sont comparables. C’est pourquoi les séries chronologiques tirées des états financiers ne couvrent généralement qu’un nombre restreint d’années, soit quatre ou cinq ou rarement des séries de dix années.

II. La méthode des coupes instantanées :

 

Au lieu de comparer une entreprise à elle-même, à travers le temps, on peut toujours à un moment donné la comparer à celles dont les conditions d’exploitation sont semblables.

L’analyste doit alors obtenir pour un exercice donné, le plus grand nombre possible d’états financiers d’entreprises comparables par la taille, la branche d’activité, les marchés et le risque.

L’étude d’une coupe instantanée est très instructive, mais ne va pas sans difficultés. En général, l’analyste jugera essentiel de «normaliser » les états financiers des entreprises avant de les comparer. Très souvent, les méthodes comptables d’organisation concurrentes sont différentes, quoique, également défendables. Dès lors, il faudra ajuster les estimations des postes des états financiers, de façon à les rendre comparables.

Le deuxième problème que devra résoudre l’analyste est celui du choix d’une norme à laquelle rapporter les états financiers de l’entreprise sous étude. Très souvent, on suggère de choisir le ratio moyen de l’industrie comme base de comparaison. Ce conseil est d’une sagesse discutable. Généralement, il sera préférable d’utiliser les données recueillies afin de constituer une distribution de fréquence du ratio étudié. Celle-ci tiendra ensuite lieu de distribution de probabilité du ratio, à laquelle on rapportera celui de l’entreprise analysée. Mais cette distribution ne sera pas nécessairement normale, elle pourra être uniforme ou bi modale.


heure  
   
Sondage  
   
Calendrier  
   
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement