L’approche classique a été, pour longtemps, appliquée à l’analyse du risque d’insolvabilité des entreprises en raison de la nature, plus diversifiée,
des crédits accordés mais aussi des montants plus élevés.
La démocratisation des crédits à la consommation aux particuliers a poussé les institutions financières, à s’intéresser encore plus à cette riche stratégique.
Cette approche a trouvé son évolution en la méthode du crédit scoring en raison du grand nombre de dossiers, du faible montant des crédits demandés et la rapidité de réponse nécessaire.
La démarche suivie par tout crédit manager pour se former une opinion sur une entreprise peut être schématisée autour de ces 4 étapes :
* étection des principales particularité:jugement sommaire et statique
*Analyse détaillée
*Synthèse: infirme où confirme le jugement sommaire
*permet une prise de position fondée
Ce plan tient compte de deux hypothèses de travail :
-La situation de l’entreprise rend toute analyse détaillée inutile : si l’indicateur de solvabilité est tellement mauvais qu’aucun analyste ne puisse raisonnablement souhaiter rentrer dans l’affaire. Toute analyse supplémentaire perdrait de son intérêt puisque la simple étape « détection » en aurait tenu lieu.
- La rentabilité de l’entreprise est la résultante essentielle de son activité et non pas de sa structure. Il est donc logique au sein de l’analyse détaillée de suivre la séquence « activité –résultat- structure».
L’analyse financière est l’ensemble des techniques utilisées pour évaluer le degré de satisfaction des contraintes et des objectifs financiers de l’entreprise : rentabilité, solvabilité, croissance, flexibilité, indépendance et autonomie. Elle permet particulièrement d’étudier les conditions de maintien de l’équilibre financier à court ou à long terme et d’évaluer les performances de l’entreprise sur le plan de la rentabilité.
L’approche traditionnelle d’octroi de crédit passe, en premier lieu, par l’analyse du secteur d’activité ainsi que de la stratégie et le business plan explicitant les perspectives de développement ; et en second lieu, par l’analyse financière fondée sur l’examen des états financiers approuvés et des états prévisionnels fournis par le demandeur de financement qui s’attache aux critères de rentabilité et de solvabilité.